Orientations liturgiques

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Les orientations
sur la liturgie dominicale dans le pôle missionnaire de Fontainebleau
3 janvier 2017

Annexe 1 Messe animée par les enfants
Annexe 2 Proclamer la parole de Dieu
Annexe 3 Préparer la prière universelle
Annexe 4 Messe avec baptême
Annexe 4b Célébration du baptême pendant la messe

En février 2007, le pape Benoit XVI signait son exhortation apostolique « Sacramentum Caritatis », qui est une reprise des travaux du synode des évêques à Rome en 2005 sur « L’eucharistie, source et sommet de la vie et de la mission de l’église ».

Il souligne les propositions du synode : « Pour un ars celebrandi correct, (art de bien célébrer), il est tout aussi important d’être attentif à toutes les formes de langage prévues par la liturgie: parole et chant, gestes et silences, mouvements du corps, couleurs liturgiques des vêtements. En effet, la liturgie possède de par sa nature une variété de registres de communication qui lui permettent de parvenir à intégrer tout l’être humain. La simplicité des gestes et la sobriété des signes, effectués dans l’ordre et dans les moments prévus, communiquent et impliquent plus que le caractère artificiel d’ajouts inopportuns. L’attention et l’obéissance à la structure propre du rite, tout en exprimant la reconnaissance du caractère de don de l’Eucharistie, manifestent la volonté du ministre d’accueillir, avec une docile gratitude, ce don ineffable ». (Sacramentum Caritatis $40)

Notre pôle missionnaire fait tout pour mettre en œuvre ces recommandations. Les orientations que nous vous communiquons aujourd’hui ont pour but de nous aider à progresser sur des points particuliers qui vont aider tous nos paroissiens à s’émerveiller du mystère eucharistique. Elles s’appuient entièrement sur la Présentation Générale du Missel Romain (PGMR)[1] produite et mise à jour par la Congrégation pour le Culte Divin et la discipline des Sacrements du Vatican.

DIGNITE DE LA CELEBRATION (Extraits de la constitution Sacrosanctum Concilium (Vatican II))

« 28. Dans les célébrations liturgiques, chacun, ministre ou fidèle, en s’acquittant de sa fonction, fera seulement et totalement ce qui lui revient en vertu de la nature de la chose et des normes liturgiques. »

« 29. Même les servants, les lecteurs, les commentateurs et ceux qui font partie de la schola cantarum s’acquittent d’un véritable ministère liturgique. C’est pourquoi ils exerceront leur fonction avec toute la piété sincère et le bon ordre qui conviennent à un si grand ministère, et que le peuple de Dieu exige d’eux à bon endroit… »

Plus particulièrement, les fidèles participant activement au service liturgique veilleront à porter des vêtements manifestant ce respect de la dignité de la célébration (par exemple en évitant de porter des tenues négligées, tee-shirts de plage, bermudas…).

NOTE SUR LA PREPARATION DE L’AUTEL

S’assurer qu’il y a une croix sur l’autel ou à coté, bien visible pour l’assemblée (PGMR n°308).

Prévoir deux cierges sur l’autel ou alentour, pour toute célébration, et quatre au moins (voire six, ou même sept lorsque l’évêque est présent …) pour les messes dominicales (PGMR n° 117) ; cela pour signifier les différents degrés de solennité des célébrations.

AVANT LA CELEBRATION

  1. L’équipe liturgique de service est en général composée d’un chantre et d’un liturge. Pour une bonne coordination et circulation de l’information, à l’étape de la préparation de la liturgie, il faut un seul interlocuteur en face du prêtre. En règle générale ce sera le chantre.
  2. Une feuille de messe est nécessaire pour que la coordination entre prêtre président et l’équipe liturgique fonctionne bien (Cf le modèle actuel à télécharger). Elle sera envoyée au prêtre quelques jours avant la célébration.
  3. Les équipes liturgiques sont encouragées à inviter d’autres personnes à faire partie de la « schola cantorum », même de façon ponctuelle et informelle. En règle générale, une répétition une demi-heure avant la messe suffit pour préparer les chants.

La « schola cantorum » est un groupe de paroissiens dont le rôle est non pas « d’animer » la messe mais d’entonner et de soutenir le chant de l’assemblée. Ce groupe peut comporter entre 3 et 10 personnes ou plus. Dans la mesure du possible nous vous encourageons à éviter une animation « solo » au profit des « scholas ». La mise en place de « scholas cantorum » met en valeur la dimension communautaire de la liturgie et favorise la formation des nouveaux chantres.

Note sur la musique sacrée

« la tradition musicale de l’église universelle constitue un trésor d’une valeur inestimable qui l’emporte sur les autres arts, du fait surtout que, chant sacré lié aux paroles, il fait partie nécessaire ou intégrante de la liturgie solennelle » (sacrosanctum concilium 112).

Ainsi, les organistes et instrumentistes n’apportent pas une décoration, un accompagnement musical. Ils sont avant tout au service des chants et des œuvres de musique sacrés pour que ceux-ci trouvent leur plénitude liturgique ; ils ne sacrifient pas ce service à leurs propres expressions. Ils respectent le choix des chants proposés dans la feuille de messe et valident auprès du chantre leurs propres choix de pièces musicales lorsque le chant n’est pas sollicité (offertoire, communion, action de grâce).

  1. Les dernières 5 ou 10 minutes avant la messe sont un temps de prière des fidèles qui viennent à l’église.
    • Durant ce temps les animateurs liturgiques se feront – dans la mesure du possible – discrets et attentifs à ce climat de prière.
    • Une courte répétition des chants peut être prévue durant ce temps. Il n’est pas nécessaire de répéter le refrain du psaume ou celui de la prière universelle, mais plutôt un chant nouveau. Les refrains sont courts et l’assemblée les apprend facilement au cours de la célébration.
  2. Avant le chant d’entrée, il faut ménager un court temps de silence (1 à 3 minutes) pour faire une coupure entre les derniers préparatifs et la célébration elle-même. Cette suggestion s’adresse également à l’organiste. Ce temps de silence fait partie de la célébration et est nécessaire pour se mettre en présence du Seigneur.

« Dès avant la célébration, il est bon de garder le silence dans l’église, pour que tous se disposent à célébrer les saints mystères religieusement et selon les rites » (PGMR n°45)

  • Pendant ce temps, l’équipe liturgique, accompagnée si possible des lecteurs et des ministres de communion, le prêtre et les servants d’autel se donnent un temps de prière commune dans la sacristie ou dans un autre endroit approprié. La prière commune avant la célébration aidera à se détacher des soucis de l’animation, se mettre en présence de Dieu et favorisera la communion entre tous les acteurs de la célébration. Elle sera aussi un témoignage fort auprès des paroissiens.
  • Après cela, juste avant le chant d’entrée, le liturge donne au micro (mais non pas à l’ambon) les intentions des messes en disant par exemple : « La messe que nous allons célébrer, est dite à l’intention de .. » ou bien : « Voici les intentions que nous allons confier à Dieu pendant (ou durant) cette eucharistie… » ». Les prénoms de ces personnes seront aussi placés sur l’autel pour que le prêtre puisse les nommer au moment de la prière eucharistique.
  • Dans le cas de messe avec un baptême, le liturge ne fait aucune mention du baptême et n’annonce pas le ou les prénoms des enfants à baptiser. C’est le prêtre qui, après le signe de croix, introduira au baptême et posera aux parents la question sur le prénom qu’ils ont choisi pour leur enfant.
  1. A partir du chant d’entrée et durant toute la célébration le chantre et la schola cantorum se situent non pas en face de l’assemblée mais plutôt comme ceux qui font le lien entre l’assemblée et le prêtre qui préside.
  2. Exemple :
  1. Cette position particulière du chantre et de la schola cantorum implique une nouvelle manière de concevoir leur rôle, à savoir :
    • Ne pas chercher à attirer les regards des participants vers eux. Avoir toujours le regard porté sur l’autel – centre de la célébration, aider l’animateur lui-même à vivre la liturgie tournée vers Jésus comme tous les paroissiens.
    • Ne pas chercher à diriger l’assemblée avec la main. Le chant au micro remplace avec succès la gesticulation ; il permet d’indiquer le rythme en favorisant une sobriété dans le mouvement. Le chef de la schola cantorum pourra, si nécessaire, diriger son groupe avec un geste mesuré et adressé non pas à l’assemblée mais aux membres de la schola.
  2. Le chantre de la schola évitera de chanter toujours au micro. Son rôle est d’entonner et de soutenir les chants et la prière de l’assemblée. Lorsque l’assemblée chante bien, il suffit de s’éloigner un peu du micro pour laisser résonner le chant des participants.
  3. En restant discret le liturge évitera également de se positionner de sorte qu’il soit complètement invisible par l’assemblée (par ex. derrière le gros pilier). Au contraire, sans être en face de l’assemblée il restera bien visible en tant que celui qui est au service de tous.

 PENDANT LA CELEBRATION

  1. L’ordre des choses au début de la célébration est le suivant : chant d’entrée, signe de croix, mot d’introduction par le prêtre, un instant de silence et le rite pénitentiel. Le début de la célébration peut être annoncé par une sonnette ou une cloche. Le chant d’entrée, lancé par l’animateur de chants, commence aussitôt et dure jusqu’à ce que le prêtre ait fini sa procession, éventuellement encensé l’autel, et s’être mis devant son fauteuil.
  2. Dans le cas où on ne récite pas « Je confesse… », l’équipe liturgique et l’organiste respecteront un instant de silence après l’introduction du prêtre et avant les invocations du rite pénitentiel. Après le rite pénitentiel, le chantre (avec la schola, si possible), en accord avec l’organiste, lance le chant du Gloria que l’assemblée enchaine. Le prêtre ne l’introduit pas.
  3. il est requis de prendre les formules liturgiques exactes des différentes parties de l’ordinaire de la messe (Kyrie , Gloria, Sanctus, Anamnèse et Agnus Dei), telles que mentionnées dans le missel romain ; les variantes chantées parfois par habitude doivent être abandonnées (voir PGMR n°53 pour le Gloria).
  4. Lecture de la parole

« Lorsqu’on lit dans l’Eglise la sainte Ecriture, c’est Dieu lui-même qui parle à son peuple et c’est le Christ, présent dans sa parole, qui annonce l’Evangile. » (PGMR n°29)

Tous les lecteurs de la parole doivent être appelés et formés pour cela, comme nous dit la PGMR (n°101) : «  A défaut de lecteur institué, d’autres laïcs seront appelés pour proclamer les lectures de la sainte Ecriture, à condition qu’ils soient vraiment aptes et soigneusement préparés à accomplir cette fonction, pour que, à l’écoute des lectures divines, les fidèles, dans leur cœur, éprouvent du goût et un vif amour pour la sainte Écriture. »

On n’invite pas à la dernière minute. On ne donne pas la lecture à des familles qui n’ont jamais lu la parole et ne l’ont pas préparé (Vous trouverez en annexe 2 le texte « Proclamer la parole de Dieu » publié dans « L’art de célébrer » du Centre National de la pastorale liturgique).

5- Les lecteurs et le chantre du psaume :

    • Il faut qu’ils soient habillés dignement (pas de tee-shirts de plage, ni de bermudas).
    • Les personnes choisies pour les lectures et pour le psaume se lèvent après que la personne précédente soit revenue à sa place. Ils ne se croisent pas devant l’autel. L’objectif est de respecter les moments de silence et de méditation que nous recommande le rituel de la liturgie (PGMR n°56 : « La liturgie de la parole doit se célébrer de manière à favoriser la méditation, c’est-à-dire éviter toute forme de précipitation qui empêche le recueillement. Il est même bon qu’elle comprenne quelques brefs moments de silence. Ces moments de silence peuvent être observés opportunément, par exemple, avant de commencer la liturgie de la parole, après la première et la deuxième lecture, et enfin après l’homélie ».
    • Il est préférable que l’inclinaison avant et après la lecture en face de l’autel soit faite devant la première marche du presbyterium (estrade) en bas. Autrement dit cette inclinaison se situe en haut de la nef avant de monter sur la première marche et ensuite après la lecture de nouveau en bas des marches, au niveau de la nef.
    • Pendant la lecture, le lecteur ne cherche pas à avoir le contact visuel avec l’assemblée. Il lit le texte en regardant le lectionnaire et non pas l’assemblée.
    • Il faut éviter une situation ou la même personne cumule plusieurs prises de parole. Le liturge veillera à ce que les tâches soient réparties entre les membres de l’assemblée. Nous recommandons comme règle : une prise de parole par personne pour la célébration.
      • Pendant la semaine où le psaume est plus souvent récité, il est préférable que la personne qui a lu la première lecture, ne lise pas le psaume.
      • Pendant les messes en semaine, la personne qui a récité le psaume restera pour réciter Alléluia et une acclamation qui suit. Ce n’est pas au prêtre de le lire.
  1. Psaume :
    • S’accorder avec l’organiste pour qu’il respecte le temps de silence après la lecture et laisse le temps au lecteur ou chanteur du psaume de se présenter à l’ambon.
    • Il n’est pas nécessaire de réciter d’abord le refrain du psaume, pour ensuite le chanter en solo et enfin le rechanter avec l’assemblée. Les refrains sont courts et l’assemblée les mémorise facilement. Le lecteur ou chanteur du psaume doit être formé pour que le refrain, mais aussi les couplets, soit parfaitement prononcé afin que l’assemblée puisse se saisir du refrain et le reprendre aussitôt. Après le 1er refrain, il est bon que le chanteur ne reprenne pas le refrain trop fort pour laisser le plus possible l’assemblée le chanter.
    • Il n’est pas nécessaire non plus, d’utiliser les gestes de la main pour montrer le tempo du refrain, ou bien indiquer à l’assemblée le moment où il faut le chanter entre chaque couplet. Il n’est pas nécessaire de dire par exemple « ensemble » pour signaler le moment où l’assemblée doit reprendre le refrain. Les enchaînements de ces moments se font naturellement.
  2. Après que la personne choisie pour la deuxième lecture soit retournée à sa place, le chant Alléluia doit être lancé sans attendre que le prêtre se mette debout.
  3. Le verset entre deux Alléluia doit être lu ou chanté par le liturge, le chantre ou une autre personne choisie pour cette proclamation. Il peut être lu au pupitre d’animation et pas forcément à l’ambon.
  4. Après l’homélie et avant le Credo, et si le prêtre s’assoit, il est préférable de respecter un instant de silence (sans orgue, ni musique enregistrée).
  5. La prière universelle :
    • Veiller à ce que le chanteur du refrain prononce très bien les paroles afin que l’assemblée puisse répéter aussitôt sans difficulté de compréhension des paroles.
    • Elle doit être lue non pas par le liturge, mais par un membre de l’assemblée et de préférence à l’ambon.
    • Elle doit comporter 4 – 5 intentions courtes et adressées à l’assemblée. Le contenu des 4 principales intentions est fixé par le rituel de la liturgie (PGMR n°70 et 71 : « Intentions sobres et en peu de mots ») et aux demandes de Mgr de Monléon (Marana Tha 10 mai 2009, ce texte est joint en annexe 3:Préparer la prière universelle ).
    • Les 4 principales intentions sont (PGMR n°70) :
      • Pour les besoins de l’église
      • Pour les dirigeants des affaires publiques et le salut du monde entier ;
      • Pour ceux qui sont accablés par toutes sortes de difficultés ;
      • Pour la communauté locale.
    • Un refrain chanté peut être prévu :
      • Ou bien après chaque intention (dans le cas où il est court)
      • Ou bien au début et à la fin de la série d’intentions. Dans ce cas un instant de silence sera respecté après chaque intention.
    • Dans ces deux cas il n’est pas nécessaire de réciter le refrain avant de le chanter. En règle générale, il suffit de le chanter une fois au début par le chantre et ensuite l’assemblée reprend. Si le refrain est très connu, on peut le chanter tout de suite avec l’assemblée qui reconnaîtra l’air et suivra naturellement.
  6. Le déroulement de la quête et l’offertoire:
    • Il faut prévoir suffisamment de personnes pour que la quête se déroule plus rapidement. Cela peut être entre 5 et 10 personnes, selon la taille de l’assemblée.
    • Avant la quête, les quêteurs se présentent devant l’autel et s’inclinent ensemble. Pendant ce temps-là, le prêtre peut s’asseoir un instant.
    • Il ne faut jamais confier la quête aux enfants ou aux jeunes. Cette tâche est réservée aux adultes de la communauté.
    • On privilégiera pendant l’offertoire le silence ou une musique discrète afin que les fidèles entendent les paroles du prêtre officiant.
  7. Le chantre se met d’accord avec le prêtre sur la formule d’introduction de l’anamnèse. Ceci est mentionné sur la feuille de préparation de la célébration.
  8. Selon une antique tradition le Notre Père peut être chanté a capella (sans orgue). Le prêtre se mettra d’accord sur ce point avec l’animateur.
  9. Pour le signe de paix nous rappelons seulement qu’il « convient toutefois que chacun souhaite la paix de manière sobre et uniquement à ceux qui l’entourent » (cf. PGMR n° 82).
  10. Le chantre lancera l’Agneau de Dieu au moment où le prêtre fractionne l’hostie (PGMR n°83).

Les ministres extraordinaires de communion sont choisis dans liste des personnes missionnées à cet effet (voir #16). Il faut en prévoir suffisamment (en général un peu plus que c’est le cas aujourd’hui) et leur expliquer avant la célébration leur emplacement exact (dans le cas des grandes célébrations, les ministres de la communion seront guidés par d’autres membres des équipes liturgiques ou par les grands clercs bien formés). Les ministres extraordinaires de communion mettront leurs écharpes au moment de s’approcher de l’autel. « Les ministres communion ne doivent pas avancer vers l’autel avant que le prêtre ait communié » (PGMR n°162). Ils recevront alors la bénédiction du prêtre. Dans le cas où ce sont les servants d’autel qui s’avancent du fond de l’église pour la communion, l’assemblée est invitée à suivre et former la procession. De temps en temps un petit rappel dans ce sens sera le bienvenu.

  1. L’appel et l’envoi en mission des ministres extraordinaires de la communion est précisé dans le rituel (PGMR n°162) : « Pour distribuer la communion, le prêtre peut faire appel pour l’aider à des ministres extraordinaires, c’est-à-dire un acolyte institué ou même à d’autres fidèles qui sont députés[2] pour accomplir ce rite”. En début d’année liturgique, les coordinateurs liturgiques de chaque secteur de notre pôle missionnaire sont invités à proposer aux prêtres une liste de noms des personnes qui seront envoyées en mission au cours des célébrations à venir.
  2. Les personnes qui vont porter la communion à des malades sont invitées à venir à l’autel avec les ministres communion pour recevoir les hosties à porter aux malades (Faire circuler cette information)
  3. Le chant ou la musique de communion, et le chant ou la musique de l’action de grâce peuvent être plus « posés » et méditatifs que le chant d’entrée ou final, sans pour autant être tristes. Il faut veiller que le mode de certains chants méditatifs ou de morceaux de musique ne « casse » pas l’ambiance de joie et de solennité propre à l’assemblée dominicale. Même les dimanches de l’Avent et le Carême sont des jours de joie et non pas de tristesse. A chaque début de période liturgique, l’équipe de coordination liturgique de notre pôle missionnaire vous communique un choix de chants pertinents pour chaque dimanche. La PGMR nous dit (§86) : « Pendant que le prêtre consomme le Sacrement, on commence le chant de communion pour exprimer par l´unité des voix l´union spirituelle entre les communiants, montrer la joie du cœur et mettre davantage en lumière le caractère « communautaire » de la procession qui conduit à la réception de l’Eucharistie. Le chant se prolonge pendant que les fidèles communient. Mais il s’arrêtera au moment opportun s’il y a une hymne après la communion. On veillera à ce que les choristes aussi puissent communier commodément. »
  4. Une fois leur service accompli, les ministres extraordinaires de communion doivent remettre les coupes entre les mains du prêtre et non les poser directement sur l’autel. Ils quitteront le chœur et retireront leurs écharpes une fois les hosties déposées dans le tabernacle.
  5. Comme action de grâce, l’animateur a le choix entre : un chant, une musique, une prière récitée (surtout pendant les messes animées avec les enfants) ou un instant de silence. Le chant d’action de grâce (quand il est prévu) peut être entonné vers la fin de la communion des fidèles et non pas forcement après la communion de tous les fidèles.
  6. Dans tous les cas, on ménagera un temps de silence après le chant de communion, ou d’action de grâce quand ils se suivent, quand le prêtre s’assoit.
  7. Les annonces :
    • Leur place est après la prière qui suit la communion et avant la bénédiction.
    • Toute annonce préparée doit être courte.
    • Les annonces du pôle sont communiquées chaque semaine. Il n’est pas nécessaire de les commenter, mais simplement de les lire avec une diction chaleureuse !.
    • La personne choisie pour les annonces se mettra, non pas à l’ambon, mais dans un autre endroit bien visible face à l’assemblée. De préférence il faut éviter le pupitre (qui semble être pratique mais reste tout de même un peu trop formel) et se servir davantage du micro sans fil.
    • Il faut éviter que ce soit toujours la même personne qui fasse des annonces.
    • A la fin des annonces, le prêtre peut ajouter un mot pour attirer l’attention sur un point particulier.
    • Si d’autres personnes souhaitent faire une annonce, il faut impérativement qu’elles se présentent auprès du prêtre avant la célébration pour avoir son accord et que leur intervention soit très courte.
  8. Tout de suite après les annonces, la personne qui a lu les annonces initie au micro la « prière pour l’évangélisation de nos villes et villages » qui se trouve au dos de la page de couverture du livret de chants ; puis elle s’efface du micro pour laisser l’assemblée prier et relance la prière après la courte pause du milieu.
  9. Le chant final ne doit pas comporter de nombreux couplets (un ou deux couplets suffisent). Il doit être plus court que le chant d’entrée et beaucoup plus entraînant et dynamique.

NOTE AU SUJET DE LA COMMUNION

Pour les célébrations de grandes fêtes, de commémoration, de baptêmes ou de funérailles, un mot peut être adressé à l’assemblée avant la communion, qui rappelle le sens et le mystère du sacrement de l’eucharistie.

« Chers frères et sœurs, communier est une démarche qui nous engage profondément dans la foi vis-à-vis du Christ et de son Église. Communier signifie que nous sommes baptisés, que nous avons fait notre première communion, et aussi que nous avons une foi vivante en la présence du Christ qui, dans son amour infini, se donne à nous en nourriture sous l’apparence du pain. Communier signifie aussi que nous voulons être fidèles au Christ en participant régulièrement à la célébration de l’Eucharistie le dimanche, et que, lorsque cela est nécessaire, nous avons recours au sacrement  de la réconciliation. Communier signifie enfin que nous cherchons à mettre en pratique la Parole de Dieu dans nos vies, avec l’aide de sa Miséricorde. Si parmi nous certains ne se sentent pas prêts à faire aujourd’hui cette démarche de la communion, ils peuvent néanmoins s’avancer, en croisant les bras sur leur poitrine (geste), et le ministre de la communion leur tracera un signe de croix sur le front, signe  de l’amour infini de Dieu pour eux ».

Merci pour tout ce que vous faites pour Jésus ! Merci pour la lecture de ce texte.
Nous vous souhaitons beaucoup de joie et d’enthousiasme dans votre mission.

Dans la joie de nous retrouver chaque dimanche autour de l’autel du Christ pour célébrer l’Eucharistie :

Vos prêtres en collaboration avec l’équipe de coordination liturgique du pôle missionnaire de Fontainebleau

 

[1] L’Art de célébrer la Messe – Présentation Générale du Missel Romain, Desclée-Mame, Paris 2008

Elle est présentée par Mgr Robert Le Gall qui nous dit : « On entre guidé dans la liturgie : les rites nous sont donnés ; il convient de les respecter, car nous n’en sommes pas maîtres. »

[2] « Députer », signifie : envoyer en mission