Alléluia le Seigneur règne

OUVERTURE – ENVOI, PÂQUES – ASCENSION Page : E de Vries

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Paroles :

Alléluia le Seigneur règne

1. Rendons gloire à Dieu, soyons dans la joie, A Jésus gloire et puissance.
Dieu le Seigneur, maître de tout, Règne dans sa majesté.

R.Alléluia! Le Seigneur règne, Alléluia! il est vainqueur.
Alléluia! Le Seigneur règne,Chante Alléluia! Amen!

2. Le temps est venu de célébrer dans la joie et l’allégresse.
Venez donc tous pour le banquet, pour les noces de l’Agneau.

3. Vous tous qui êtes appelés par le Seigneur, Roi de gloire.
Adorez Dieu dans l’unité, pour les siècles. Amen !

Documentation:

Que signifie « accueillir le règne de Dieu comme un enfant » ?

Un jour, des gens amènent à Jésus des enfants pour qu’il les bénisse. Les disciples s’y opposent. Jésus se fâche et leur enjoint de laisser les enfants venir à lui. Puis il leur dit :

Quiconque n’accueille pas le règne de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera certainement pas (Marc 10,13-16).

Il est utile de se rappeler que, plus tôt, c’est à ces mêmes disciples que Jésus avait dit :

  «Le mystère du règne de Dieu vous a été donné . (Marc 4,11).

À cause du règne de Dieu, ils ont tout quitté pour suivre Jésus. Ils cherchent la présence de Dieu, ils veulent faire partie de son règne. Mais voilà que Jésus les avertit qu’en repoussant les enfants, ils sont justement en train de se fermer la seule porte d’entrée dans ce royaume de Dieu tant désiré !

Mais que signifie « accueillir le règne de Dieu comme un enfant » ? On comprend en général : « accueillir le règne de Dieu comme un enfant l’accueille ». Cela correspond à une parole de Jésus en Matthieu :

 Si vous ne retournez pas et ne devenez pas comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le règne des cieux .(Matthieu 18,3).

Un enfant fait confiance sans réfléchir. Il ne peut pas vivre sans faire confiance à ceux qui l’entourent. Sa confiance n’a rien d’une vertu, elle est une réalité vit
ale. Pour rencontrer Dieu, le meilleur dont nous disposons, c’est notre cœur d’enfant qui est spontanément ouvert, ose demander simplement, veut être aimé.

Mais on peut aussi bien comprendre : « accueillir le règne de Dieu comme on accueille un enfant ». Car le verbe « accueillir » a en général le sens concret d’« accueillir quelqu’un », comme on peut le constater quelques versets plus tôt où Jésus parle d’« accueillir un enfant » (Marc 9,37). Dans ce cas, c’est à l’accueil d’un enfant que Jésus compare l’accueil de la présence de Dieu. Il y a une connivence secrète entre le règne de Dieu et un enfant.

Accueillir un enfant, c’est accueillir une promesse. Un enfant croît et se développe. C’est ainsi que le règne de Dieu n’est jamais sur terre une réalité achevée, mais une promesse, une dynamique et une croissance inachevée. Et les enfants sont imprévisibles. Dans le récit d’Evangile, ils arrivent quand ils arrivent, et de toute évidence ce n’est pas au bon moment selon les disciples. Mais Jésus insiste qu’il faut les accueillir puisqu’ils sont là. C’est ainsi qu’il nous faut accueillir la prés
ence de Dieu quand elle se présente, que ce soit au bon ou au mauvais moment. Il faut jouer le jeu. Accueillir le règne de Dieu comme on accueille un enfant, c’est veiller et prier pour l’accueillir quand il vient, toujours à l’improviste, à temps ou à contretemps.