Antiennes du Triduum pascal

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Antienne

[…] du mot grec “antiphônos” qui veut dire “qui répond”.

En effet, autrefois et dès les plus lointaines origines de la liturgie chrétienne, il semble que le choeur des moines
était partagé en deux groupes, le plus souvent face à face, et les psaumes étaient psalmodiés, avec leurs antiennes,
alternativement par l’un et l’autre choeur, ou en faisant alterner un soliste avec l’ensemble du choeur.
Ces 2 choeurs se “répondaient” donc.

Ce n’était pas la seule forme de psalmodie mais c’en était une.

L’antienne est une petite mélodie répétée autrefois, dans le chant liturgique, après chaque verset du psaume,
aujourd’hui une ou deux fois seulement, au commencement et à la fin, le plus souvent.
Les paroles sont empruntées au psaume ou à d’autres parties de l’Ecriture.

Elles sont parfois lues et non chantées.

Mais en principe… elles devraient être chantées, au moins pour le sOffices majeurs. Leur mélodie, est, au moins,
un peu plus ornée que le ton psalmique du psaume qu’elles encadrent afin que la différence soit bien perçue.

L’antienne “sert”, au plan pratique, normalement à “donner le ton”, c’est à dire à permettre au chantre ou au groupe
de chantres de pouvoir, à sa suite, entonner dans la foulée, le ton psalmique sans avoir besoin de l’aide d’un instrument
ou d’un diapason.
Ce dernier point est aujourd’hui sans doute plus difficile qu’autrefois car le répertoire n’est pas aussi fixe et
donc aussi bien assimilé qu’il l’était alors. La formation musicale n’est peut-être pas non plus aussi poussée (en ce
domaine) que celle qu’avaient nos pères et qui leur donnait ce savoir faire.

Il y a aussi “les grandes antiennes”, comme le nom l’indique ce sont des compositions beaucoup plus longues et
élaborées…

Les “Antienne O” (appelées ainsi car elles commencent toutes par “Ô”), des 8 derniers jours de l’Avent en sont un exemple
qu’aujourd’hui encore, en français ou en latin, que nous honorons encore aujourd’hui, le mieux possible.

Il y a encore les Antiennes de la Messe, textes le plus souvent lus car les traductions ne sont pas toujours pensées
pour être mises en musique… mais rien n’interdit de choisir un texte proche (ou pas) mis en musique. (et non pas,
si possible… une musique déjà existante posée sur un texte, c’est le texte qui doit faire jaillir la musique)