T: AELF
M: Wackenheim
Ed: Bayard liturgie
Jérusalem, au profond de mon cœur,
Jérusalem, au plus haut de ma joie!
Au bord des fleuves de Babylone
nous étions assis et nous pleurions,
nous souvenant de Sion;
aux saules des alentours
nous avions pendu nos harpes.
C’est là que nos vainqueurs
nous demandèrent des chansons,
et nos bourreaux, des airs joyeux:
“Chantez-nous, disaient-ils,
quelque chant de Sion.”
Comment chanterions-nous
un chant du Seigneur
sur une terre étrangère?
Si je t’oublie, Jérusalem,
que ma main droite m’oublie!
Je veux que ma langue
s’attache à mon palais
si je perds ton souvenir,
si je n’élève Jérusalem
au sommet de ma joie.